Hantarō Ueekata ♣


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 Hantarō Ueekata ♣

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Kao

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MessageSujet: Hantarō Ueekata ♣    Hantarō Ueekata ♣  Icon_minitimeDim 14 Mar - 9:16

Hantarô est une grande…. andouille, asperge, …. Hm. Il est GRAND. Tout du moins, pour un japonais, puisqu’il atteint facilement les un-mètre-quatre-vingt-trois. Cette impression de grandeur est renforcée par le fait qu’il est plutôt filiforme. De longues jambes, un joli petit fessier, un beau torse finement musclé et une tête…. Sa tête, c’est un vrai carnage. Même s’il a un beau corps, bien proportionné, il faut bien l’avouer, il faut aussi reconnaître qu’il n’a en rien la belle gueule du bisho’ qui fait couiner les donzelles. Malgré le fait que ses cheveux ébènes sont d’une longueur assez séduisante, ceux-ci tombent toujours mollement sur son minois. Rarement, voire JAMAIS, coiffées, les mèches de cette coiffure plus qu’approximative, s’échappent ici et là, à droite, à gauche, en haut, en bas… Vous l’avez deviné, il a la coupe du gars qui s’est levé il y a deux minutes et qui ne fait même pas semblant d’avoir l’air soigné. A cela s’ajoute une barbe de deux-trois jours, marque d’une pseudo virilité qui est là parce que… C’est juste trop de boulot de se raser tous les jours. Ayant des troubles du sommeil, ses yeux sont cernés de grandes poches, soulignant ses fines prunelles charbons d’inquiétantes rides. Et avec sa petite cicatrice sous l’oeil droit, cet homme-là a un quelque chose de flippant. Vous ne me croyez pas ? Vous ne direz certainement pas la même chose le jour où vous le croiserez dans un recoin sombre du cabaret ! Parce que non, il ne fait même pas semblant d'avoir l'air avenant, aimable... Il a pratiquement toujours la même expression, celle du blasé de la vie.

___

La première chose qui marque chez Hantarô, c'est clairement sa mollesse. Vous le regardez, vous lui parlez, vous lui parlez, vous lui parlez encore et vous finissez par vous demander s'il vous écoute vraiment ou s'il dort les yeux ouverts depuis le début de la conversation. Ce qui, entre nous, est fort probable aussi. Car il est important de savoir que le brun a de sérieux troubles du sommeil depuis le décès de sa femme et de sa fille. Il ne sait plus ce qu'est un vrai sommeil réparateur, ce qui ne l'empêche pas de le rechercher désespérément, comme il recherche désespérément un semblant de paix intérieure. Ce qui explique qu'il est systématiquement de mauvais poils quand il se réveille, et comme il fait des micro siestes pratiquement toutes les demi-heures, il semble très souvent de mauvaise humeur. Soyons honnête, ne souriant pratiquement jamais, il aura toujours l'air grognon et vous aurez toujours l'impression de le déranger, même s'il est entrain de regarder les mouches volées. C'est sa personnalité et pourtant... Quand on apprends à le connaître, on découvre qu'il a une façon bien à lui d'exprimer sa tendresse. Il n'hésitera pas une seconde à prendre la défense d'un ami. Et il ne sera pas avare de petites attentions, tant bien même il aura une façon bien à lui de prendre soin de ceux auxquels il tient. Parce qu'un sec « Va dormir. » peut-être vu comme un ordre arrogant, alors qu'il ne fait que constater votre état de fatigue et vous demande simplement de vous reposer. Et s'il vous venait à l'esprit de broncher, sachez qu'il n'aura aucune gêne à vous attraper et vous conduire contre votre gré dans votre lit, s'il juge que c'est pour votre bien. C'est un homme très franc qui ne prendra pas la peine d'entourer ses remarques de mielleuses paroles pour faire passer la pilule, donc si ce pantalon vous fait un gros cul et que vous n'avez pas envie d'entendre la vérité, ne lui posez SURTOUT PAS la question.

« Mr. Ueekata ! C'est un garçon ! »
« Hm. »

Hm. Ce Hm signifiait simplement que le chef de famille n'aurait pas toléré qu'il en soit autrement. Un garçon, un héritier mâle, il l'avait à de nombreuses fois exigé auprès de sa femme et les échographies avaient tôt fait de lui donner satisfaction. Ce n'était donc aucunement une surprise pour cet homme. Ce fut d'ailleurs certainement pour cette raison qu'il ne prit pas la peine d'accompagner son épouse à l'hôpital, jugeant qu'il avait bien mieux à faire que d'attendre des heures pour accueillir le nouveau né. De toute façon, il devrait patienter quelques années encore avant que ce bébé ne lui soit d'une quelconque utilité. L'entendre brailler, réclamer à manger ou le voir dormir n'était d'aucun intérêt à ses yeux. Pour le moment, il se contentait de diffuser la nouvelle avec une fierté toute mesurée, annonçant avec la froideur qui était la sienne qu'il avait donné un héritier à la grande famille Ueekata.

_________

« Bonjour, mon fils. Comment s'est passé ton cours avec Mr. Oda ? »
« Bonjour, Mère... Mal. Il dit que je ne suis pas doué pour le piano. »
« Nous ne trouverons un autre professeur. »
« ... »

Hantarô avait le droit à des dizaines de professeurs particuliers, lui enseignant avec plus ou moins de professionnalismes toutes les matières imaginables, mais le jeune garçon n'aimait rien, ne se passionnait pour rien. Madame Ueekata imaginait que si son fils n'arrivait pas à s'épanouir dans les études, c'était à cause de ces enseignants qui ne savaient pas susciter l'intérêt du garçonnet, alors elle les remplaçait, encore et encore, d'un claquement de doigt, mais il n'y avait pas que dans cet aspect de sa vie qu'il semblait vide. Et pourtant, elle ne lui refusait rien, bien au contraire, Han' n'avait qu'à prononcer un mot et on lui apportait tout sur un plateau d'argent. Et ça le satisfaisait, cinq minutes, puis il s'ennuyait à nouveau et réclamait autre chose. Mais jamais il n'osa demander à ses parents ce qui lui manquaient réellement, de l'attention et un peu de tendresse. Car si son père disparaissait des jours, voire des semaines, pour ses affaires, sa mère, elle, préférait passer ses journées avec ses grandes amies de la Haute, entre shopping et gala mondain, si bien que le jeune enfant passait la plupart de son temps avec ses professeurs, les domestiques du Manoir et surtout, sa profonde solitude.

_________

« Hello ! Tu es Hantarô Ueekata ? Je m'appelle Satoshi Uemada ! Enchanté, je... [...] »
« Tu veux de l'argent ? »
« Euh. Non... Je pensais qu'on pourrait être ami ou ?... »
« 'Te casse pas la tête, tu veux juste être mon ami pour profiter de moi. Alors prends ce billet et laisses-moi tranquille, je suis fatigué. »

Des jolies courbettes, des beaux sourires, des compliments mielleux, c'était toujours la même histoire, ces gens faisaient semblant de s'intéresser à lui uniquement parce qu'il était un Ueekata, parce qu'il avait de l'argent, que son père travaillait au gouvernement, que sa mère était une ancienne mannequin, aujourd'hui présentatrice pour une grande chaine de tv... Même les domestiques qui l'avaient pratiquement élevé faisaient semblant de l'aimer, uniquement pour garder leur boulot et les petits à côté. Ils étaient tous les mêmes... Et c'était encore pire à Todai. L'Elite de l'Elite, ces étudiants avaient conscience, plus que les autres, de l'importance d'avoir des relations dans les Hautes Sphères de la société pour réussir. Et tous voulaient réussir, sauf Hantarô, lui, il faisait en sorte d'être dans les meilleurs plus par habitude que par réel désir de devenir quelqu'un. Il n'avait d'ailleurs aucune idée de ce qu'il voulait faire plus tard. Il s'imaginait qu'il suivrait le chemin de son père, intégrerait une grande entreprise, monterait les échelons et...

_________

« Elle s'appelle Ayame Kaozumi, c'est la fille de Joichiro Kaozumi, le promoteur immobilier. Vous avez rendez-vous Jeudi à 11h30 au Usukifugu Yamadaya. »

Un rendez-vous arrangé, un mariage arrangé. Cette Ayame ressemblait beaucoup à sa mère, elle savait probablement faire à manger, tenir une maison ou même servir le thé en respectant les plus anciennes traditions nipponnes, parce que c'est ce qu'on apprenait aux jeunes filles de bonnes familles, mais elle préférait largement se pavaner dans des tenues plus luxueuses les unes que les autres parce que... C'était important de montrer à tous qu'ils avaient les moyens pour ça. Han' prit de son côté la direction d'une des nombreuses succursales immobilières de son beau-père, à Kyoto, avec la promesse de reprendre un jour la tête de l'entreprise de celui-ci. Tout ça n'avait aucune valeur aux yeux de Han', mais était-ce vraiment important ? Il devait faire ce qu'on attendait de lui afin de devenir le digne héritier de la famille Ueekata. Il était toujours aussi vide, jusqu'au jour où...

_________

« Félicitations, c'est une petite fille ! »

Une petite fille ? Il voulait un garçon, il aurait du avoir un garçon, c'est ce qu'avait exigé son père. Mais... Quand il posa les yeux sur cette petite poupée qui hurlait à pleins poumons, il fut stupéfait de l'énergie et de la force qu'elle déploya pour annoncer son arrivée, pour accueillir la vie. Han' se surprit même à se demander, à cet instant, ce que ça faisait de crier, lui qui s'était accoutumé au silence depuis tant d'année. Et, machinalement, sans qu'il ne réalise réellement ce qui lui arrivait, ce qu'il faisait, il tendit les mains vers cette petite chose braillarde pour la prendre au creux de ses bras. C'était Kaori, sa fille, et elle était plus vivante que lui ne l'avait jamais été.

_________

« Papa ! 'Garde mon dessin ! Là, c'est papa ! Là, c'est une lico'ne ! »
« Une licorne ? »
« Mais ui, papa, une lico'ne ! C'est une cheval magiqueuuhhh ! Et là, c'est beaucoup BEAUCOUP de bonbons !! Parce que j'aime beaucoup BEAUCOUP les bonbooonnnsss !! »
« Et papa, il aime aussi les bonbons, c'est pour ça qu'il en mange avec la licorne sur ton dessin ? »
« Viiiiiii !!! Elle te donne tout pleins de bonbons !! Donnes-moi le roseu'h, papa ! »

Parce que ses dessins manquaient toujours étrangement de couleurs, Kaori passait des heures et des heures accroupis sur le sol à en rajouter, encore et encore, expliquant, passionnée, à son père tous ce qu'elle dessinait. Et lui, il écoutait assidûment les histoires que sa petite princesse lui contait, les yeux remplis d'étincelles, avec une passion jamais dissimulée. Passionnée, ô que oui, cette petite, elle l'était. Même lors de ses leçons de piano, de violon ou d'équitation, son imagination prenait le dessus et la magie opérait. Indépendamment de son niveau, de ses capacités, elle vivait avec intensité chacun de ces moments. Lui la trouvait fascinante, mais le reste de la famille la pensait trop extravertie, beaucoup trop dissipée...

_________

« T'en fait pas, maman, sois pas triste.... Papy, il a rejoint les étoiles. »
« Qu'est-ce que tu es sais ?! Il est mort !! Arrêtes de faire la grande ! »
« Qu'est-ce qui te prends ?! C'est juste une enfant ! »
« Forcement ! MONSIEUR est encore de son côté !! »

Comme ci c'était un tord d'être du côté de sa fille lorsque celle-ci ne cherchait qu'à consoler sa mère. Depuis la naissance de Kaori, Hantarô et Ayame ne s'entendait plus sur rien. Alors qu'avant le chef de famille se contentait d'aller faire son travail et vaguement jouer les parfaits époux lors des réceptions mondaines organisées par son épouse, l'arrivée de la petite avait tout changé. Madame voulait reproduire l'exacte éducation que lui avait prodiguée sa famille, alors qu'Han' refusait catégoriquement que la petite ne vive ce qu'il avait vécu et surtout perde sa joie de vivre. Et les disputes redoublèrent d'intensité après la mort du père d'Ayame, celle-ci dilapidant sans aucune retenue l'héritage de son paternel pour répondre à ses propres besoins. Jusqu'au jour, où...

_________

« Comment ça, tu veux quitter l'agence de papa ?! »
« Je te l'ai dit, j'en ai marre de ce boulot. »
« Ils veulent te nommer directeur général !! C'était le souhait de mon père !! »
« Mais pas le mien. »
« Non mais quel égoïste !! Et comment on va faire si tu n'as plus de travail ?! On a une fille, je te rappelle !! »
« Bien, au lieu de t'acheter 53 nouvelles robes par mois, tu n'en achèteras que 52, vu le prix de tes vêtements, ce sacrifice nous suffira amplement pour vivre. »

La phrase de trop pour Ayame qui lança sur son époux son sac à mains, époux qui était au volant et qui soudainement perdit le contrôle du véhicule. La suite hante encore aujourd'hui le sommeil de Hantarô. La rambarde qui cède, la voiture qui roule le long de la falaise, les cries de sa femme, les hurlements de sa fille. La douleur. Le silence. Le néant.

Sa femme et sa fille rejoignirent les étoiles.

_________

« Mr. Ueekata ? Où êtes-vous ? »
« En Suisse. »
« Qu'est-ce que vous faites en Suisse ?... »
« J'aime bien leur chocolat. »
« ... »
« Ecoutez, Mr. Shôda, dites à mon père que je ne veux pas rentrer. Qu'il me fiche la paix. De toute façon, avec la Covid... »
« Justement, Mr. Ueekata, votre mère et votre père... »

Il ne versa pas une larme, aucune. Peut-être les avait-il déjà toutes versées à l'enterrement de son enfant, ou simplement qu'il n'éprouvait rien de particulier pour ces deux personnes. Il ne savait plus trop. Depuis la mort de sa fille, il ne faisait qu'errer, avancer sans savoir vraiment où il allait, ni même pourquoi il y allait. Il rentra au Japon afin de signer quelques papiers, organiser les funérailles et s'assurer que l'entreprise de son beau-père tournait suffisamment bien pour lui assurer cette opulente rente qu'il touchait mensuellement et au bout d'une bonne année, quand même, il s'empressa de quitter le pays lorsque la crise se termina.

_________

« Excusez-moi, monsieur, je suis perdu et[...] »
« Bienvenue au Chat Noir ! Je vous en prie, entrez et laissez-vous enivrer !! »
« Euh... Ok. »

Hantarô n'avait rien à faire de particulier de toute façon et personne ne l'attendait, alors il accepta d'aller jeter un œil à ce drôle d'endroit qui, d'après cet homme, était « enivrant »... Et même s'il ne l'était pas, il se disait qu'il pourrait boire un verre et que quelqu'un lui expliquerait comment rentrer à son hôtel. Sauf que dès l'instant où il pénétra à l'intérieur du bâtiment, son cœur s'emballa et ses sens se réveillèrent. L'ambiance chaleureuse, les clients atypiques, l'âme du lieu... Et le son du piano. Il n'oubliera jamais les premières notes de cette mélodie qui frappa ses oreilles, cette femme dont les doigts dansaient avec une hargne maîtrisée, une passion exacerbée. Elle vivait littéralement sa musique. Comme Kaori, quand elle rajoutait de la couleur, encore plus de couleur, toujours plus de couleur. Chacun des artistes qui passèrent ce soir-là exprimèrent leur Art avec la même ardeur, celle qui vient du cœur et transperce chaque auditeur. Hantarô fut stupéfait et se sentit, pour la première fois depuis la mort de son enfant, vivant. Simplement vivant. Et avant même de demander comment partir, il demanda au barman comment revenir. L'adresse exacte, les horaires d'ouvertures et quelques semaines plus tard, comment travailler ici. Il ne voulait pas un boulot important, il voulait juste rester ici, trouver un moyen d'apporter sa petite pierre à l'édifice et aider ces rêveurs à rêver plus fort encore.
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Kao

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MessageSujet: Re: Hantarō Ueekata ♣    Hantarō Ueekata ♣  Icon_minitimeLun 22 Mar - 20:08


Un « je t'aime » coupé à

l'ammoniaque
feat Maxime Blanchard

Le silence, ce lourd silence. Un calme après la tempête et pourtant, il n'avait rien d'apaisant pour Hantarô. Il était épuisé, las, fatigué de lutter contre ces vagues de sentiments, ses souvenirs qui n'arrêtaient pas de le tirailler. Jour après jour, heure après heure, minute après minute, seconde après seconde, les images étaient toujours là. A le ronger, le persécuter, l'étouffer. Et une fois encore, il vacillait, manquant de s'engouffrer dans la noirceur de ses songes. Cette petite fille, si mignonne, si jolie. Cette petite fille qui n'était pas la sienne, mais qui lui rappelait tant son bébé. Il peinait à garder contenance et si Maxime ne s'était pas tue, lui laissant le temps de reprendre ses esprits, certainement aurait-il été bien incapable de ne serait-ce que l'écouter. Mais il avait l'habitude, depuis un peu plus de trois ans maintenant, il luttait pour amadouer sa propre détresse, pour trouver la force de continuer malgré l'absence de son enfant. Cessant de frotter frénétiquement son front, y laissant une légère marque rougeâtre, il laissa ses bras dégringoler le long de son corps.

Il jeta un coup d'oeil à la mère qui venait de s'installer prêt de lui et la petite qui s'était blottie contre elle en ravalant un soupir. Finalement, cette histoire se terminait bien. Ils l'avait retrouvée, après tout ? Et elle allait bien. Physiquement, tout de moins, car psychologiquement, les deux femmes semblaient avoir bien des démons à affronter elles-aussi. Le japonais bascula à son tour sa tête, posa l'arrière de son crâne sur une des nombreuses peluches qui jonchaient le lit d'enfant, avant de fermer les yeux un instant, se laissant bercer par les respirations de la petite, se souvenant de celles de Kaori alors qu'il la berçait tendrement aux creux de ses bras.     

Puis il y eu ses paroles prononcées dans un murmure à peine audible pour les oreilles de l'asiatique et pourtant, il y porta grande attention, rouvrant les paupières pour glisser ses prunelles sur la silhouette de la jeune mère qui s'osait à une bien terrible confession. Alors c'était pour ça ? Pour ça qu'elle agissait ainsi ou, plutôt, qu'elle ne savait pas agir autrement ?... Elle n'était pas prête, elle était trop jeune, elle avait d'autres projets et ce qu'elle voyait de toute évidence comme de l'égoïsme avait causé de gros dommages sur la santé du bébé qui vint de fait  bien trop tôt au monde... On lui avait arraché son enfant et jamais elle ne su comment refaire de celui-ci le sien. Doutant même de l'amour qu'elle pouvait lui porter. Cela devait être particulièrement... Traumatisant ? Maxime semblait effectivement traumatisée par cet évènement. Han' n'ayant jamais été dans une situation pareille avait du mal à imaginer ce que ça pouvait faire, mais il ne doutait aucunement des sentiments terribles qui avaient du traverser cette femme et qui encore aujourd'hui devaient la tourmenter.

« Je crois... » Il hésita un instant, ses yeux se perdirent sur le Bustudan. « Que ma femme était un peu comme vous. » Il ferma douloureusement ses paupières les rouvrant presque immédiatement, une expression désorientée accompagnant ses traits fatigués. « Enfin, je n'en suis pas sûr. Finalement. Mais quand ma fille est venue au monde, Ayame n'avait que 18 ans. Elle... n'a jamais su y faire avec la petite. Elle passait son temps à lui hurler dessus... »

Peut-être qu'elle était trop jeune, elle aussi ? Peut-être qu'elle avait aussi d'autres projets en tête que de celui de devenir la potiche d'une riche famille ? Hantarô réalisait seulement qu'il ne s'était jamais posé ces questions-là. Qu'il ne s'était jamais demandé si sa femme avait eu des rêves... Si adolescente, elle n'avait pas désiré ardemment changer le monde et... s'était retrouvée mariée à 17 ans. Enchaînée à la famille Ueekata, obligée de donner un héritier, parce que c'était finalement la seule chose qu'on exigeait d'elle, ni plus, ni moins. Alors peut-être que.. S'il ne s'était pas obstiné à vivre dans sa bulle, à ignorer cette jeune femme qui partageait sa vie... Peut-être aurait-il pu découvrir, comme Maxime, une mère tourmentée ? Juste une mère qui ne savait pas comment s'y prendre ?  

« Je sais pas quoi vous dire, juste qu'... On a tous des rêves, des projets. On aimerait que les choses se passent d'une certaine manière et surtout pas d'une autre. Mais on aura beau lutter, c'est pas nous qui décidons. Je suis sûr que vous faites de votre mieux, malgré tout ça. Ne baissez simplement pas les bras. Noa vous aime. Et vous l'aimez. Alors même si c'est compliqué, ça vaut le coup d'essayer d'arranger les choses, d'apprendre, même si c'est difficile. Essayez juste d'être un peu plus indulgente, envers elle, mais surtout envers vous-même. » A ses mots, Hantarô s'appuya sur le petit lit d'enfant, soulevant sa carcasse pour se remettre difficilement droit sur ses jambes. La journée avait été plus éreintante que prévu, beaucoup plus éreintante. « Si jamais un jour, vous avez besoin d'aide avec Noa, vous avez mon numéro. Je serais très heureux de vous prêter main forte. »

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Dernière édition par Kao le Dim 2 Mai - 18:33, édité 82 fois
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Kao

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MessageSujet: Re: Hantarō Ueekata ♣    Hantarō Ueekata ♣  Icon_minitimeLun 5 Avr - 19:50


Une idée à la con.
feat Camille Malnati

Hantarô poussa doucement la porte, écoutant avec attention le moindre bruit qui pouvait lui parvenir. Il avait coupé le contact visuel avec le drôle de personnage qu'il venait de rencontrer, mais il était loin de se sentir rassuré et restait en alerte. Rien ne présageait que le fourbe ne s'arrête là, surtout après ce qu'il avait précédemment fait ou proposé. Mais à part un ricanement, aucune parole ne lui parvint. Est-ce qu'il avait lâché l'affaire ? Poussant la porte qui se trouvait devant lui, l'asiatique réussi à jeter un coup d'oeil à l'homme qui s'éloignait soudainement de lui pour s'engouffrer finalement dans les escaliers. Un bruyant soupir s'échappa de ses lèvres. Bordel, c'était quoi ce mec. Il remarqua alors que ses mains tremblaient sur la poignée, constatant une nouvel fois l'état de nervosité dans laquelle cet homme l'avait mis. Comment était-ce possible ? Ce n'était qu'un pauvre alcoolo et drogué qui s'était montré... Entreprenant. Trop. Se fichant de savoir si lui était de ce bord-là. Et il ne l'était pas. N'est-ce pas ? Certainement pas. Alors pourquoi, il... ? Non. Il secoua la tête, cherchant de ce geste bien naïf à remettre de l'ordre dans sa tête.

Ok. Ok. Il s'était barré, il pouvait se concentrer sur sa tâche et oublier cette rencontre des plus désagréables. Perturbantes. Il attrapa l'élastique qui traînait dans sa poche arrière, se remémorant la sensation de cette main attrapant fermement sa chaire sans le vouloir, avant d'attacher ses cheveux en un chignon maladroit. Il fallait vraiment qu'il arrête de penser à ça. C'était malsain. Surtout que ce type n'avait rien d'attirant, pour un hétéro. Et il était hétéro. La preuve, il avait été marié. Même s'il n'avait ressenti jamais aucun plaisir à toucher sa femme et encore moins de désir lorsque c'est elle qui s'osait à une caresse, mais... Ca ne voulait rien dire, hein ? C'était juste... Qu'ils n'avaient aucuns atomes crochus. Que même si c'était une belle femme, elle ne lui plaisait pas, ne savait pas s'y prendre. Et que lui aussi, il ne savait pas.

Entrant dans la pièce, qu'il referma derrière lui, non sans jeter un dernier regard au couloir, Hantarô se cherchait désespérément des arguments pour justifier ce qui venait de lui arriver. Il en arriva à la conclusion qu'il devait être fatigué et surtout ne plus y songer, après tout, il ne reverra probablement jamais ce gars. Et s'il le revoyait, il l'éviterait, et puis c'est tout.  

Il poussa une chaise qui se trouvait au milieu de la pièce et inspectait à présent le sol, se forçant à être concentré sur sa tâche. Sur la tâche qu'il devait découvrir. Mais au premier abord, il ne semblait rien y avoir de suspect, sauf qu'il était certain que son patron ne lui avait pas demandé de venir ici pour rien. Alors il s'agenouilla, écrasant une épaule contre le sol, afin d'inspecter sous les sièges, guettant toutes marques inhabituelles. Et il fini par la trouver, cette flasque visqueuse qui se trouvait sous un des canapées. Certainement que celui qui avait fait ça avait cherché à la dissimuler en plaçant le meuble dessus. Fronçant les sourcils, il s'approcha un peu plus et l'odeur lui agressa soudainement les narines. Soit c'était bien du vomi, soit c'était un cocktail qui avait tourné, en tout cas, le parfum prenait aux trippes et Han' eu un soudain haut le cœur.

Et si ce n'était pas suffisant, un rire fracassant brisa le silence, faisant sursauter l'asiatique qui reconnu immédiatement le son de cette voix qui n'avait pas encore totalement quitté son esprit. Aussitôt, il s'assit en Seiza, tournant la tête vers le personnage qui venait d'entrer dans la pièce. Merde ! Il aurait du fermer la porte à clef. Pourquoi il n'avait pas fermé la porte à clef ?! Il avait un sale goût dans la bouche et son cœur s'emballait une nouvelle fois. Pourquoi ce mec ne voulait pas le lâcher à la fin ? Et comment ça, il s'était arrangé avec son boss ? C'était quoi cette histoire ? Et c'était quoi cette façon de l'inviter à s'asseoir à côté de lui ? Il recommençait à le traiter comme une demoiselle ! Comme s'il avait envie de s'asseoir à côté de ce type en plus. Comme s'il avait envie de s'approcher et potentiellement reperdre le contrôle.  

« Comment ça, vous vous êtes arrangé avec mon boss ?... »

Sérieusement, comment son chef avait pu donner son autorisation pour que l'asiatique passe du temps avec ce gars... A moins qu'il ne lui ai raconté un bobard ? Pour qui l'autorise à prendre une pause ? Et ce sale gout dans sa bouche. Erf. Hantarô jeta un coup d'œil à la boisson que lui avait apporté le brun.  

« J'accepte le verre, mais c'est uniquement parce que j'ai vraiment besoin de boire un truc. Je suis pas de ce bord-là, que ça soit clair... »

Parce que ça ne semblait pas vraiment l'être, il est vrai, au vu de ses précédentes réactions quand l'animal s'était un peu trop approché de lui, mais lui-même ne savait pas pourquoi il s'était laissé faire. Hantarô se releva, attrapant le verre, mais faisant bien attention à aller s'asseoir sur une banquette différente de celle de l'inconnu. Il n'était pas sûr de ce qui pouvait arriver, il préférait même pas l'imaginer, au risque d'être à nouveau perturbé par des sensations qu'il s'efforçait de mettre sur le compte de la fatigue. Il porta le verre à ses lèvres et avala une gorgée difficilement, acceptant de boire uniquement pour nettoyer sa gorge, avant de grimacer. Il n'aimait vraiment pas l'alcool. Il ne supportait vraiment pas l'alcool.

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Dernière édition par Kao le Sam 1 Mai - 21:27, édité 62 fois
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Kao

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MessageSujet: Re: Hantarō Ueekata ♣    Hantarō Ueekata ♣  Icon_minitimeVen 9 Avr - 9:49


Ô merde [...]
feat Donovan Mertens

Ce n'était pas le sien. Et il le jeta par dessus sont épaules, gêné d'avoir brandit le concombre en peluche. Ce geste, cette réaction, avait quelque chose de terriblement enfantin, terriblement mignon. Cela jurait presque avec l'homme adulte qu'Han' avait devant les yeux, tant bien même, il reconnaissait assez facilement qu'il appréciait ce genre de caractère. Ce petit côté maladroit et gamin, juste humain. Un naturel que le japonais n'avait que guère connu au cours de sa vie, d'ailleurs, et c'est certainement pour cette raison qu'il appréciait autant les personnes qui se contentaient d'être. De plaire ou déplaire, qu'importe. Un imperceptible sourire vint à apparaitre, une seconde seulement, sur les lèvres de l'asiatique, avant qu'il ne soit perturbé par l'étrange révélation qu'il venait d'avoir.

Non, sans déconner ? Si c'était effectivement la pianiste auquel il songeait... Celle qu'il observait, écoutait, à chaque fois que c'était possible. Celle qu'il admirait et qui, la première fois qu'il mit les pieds au Chat Noir, l'ensorcela... Si c'était elle. Il tombait de haut. De vraiment très haut. Comment est-ce qu'il n'avait pas pu le remarquer ? Tâtant, caressant, incrédule le torse définitivement plat de son vis-à-vis, Hantarô n'arrivait pas à comprendre comment il avait pu faire une telle erreur. Il n'y avait vraiment rien, à cet endroit-là.

Et si l'inconnu ne lui donna pas un soudain coup pour l'éloigner, pour le rappeler à la raison, pour lui faire remarquer que son geste était des plus déplacés, certainement qu'Han' serait resté encore un bon moment à le tripoter, à chercher à comprendre comment il avait pu se planter à ce point. Gardant les mains en l'air, ses neurones semblèrent avoir encore du mal à intégrer l'information.  

« Nénette ? » Aucune idée de ce que ce mot signifiait. Hantarô avait encore un peu de mal avec l'argot. « C'est un mot pour dire femme ? » Il observa son vis-à-vis s'affaler sur le siège, baissant finalement ses mains. « Désolé. Je pensais effectivement que vous étiez une... Nénette. » On ne lui reprochera pas d'essayer de s'intégrer, hein.

Il en était même persuadé, que c'était une musicienne et il avait vraiment du mal à croire que la personne qu'il avait si longuement observée et écoutée n'était autre qu'un homme. Était-ce à cause de l'éclairage ? Parce qu'il fixait plus souvent ses longs doigts fins de pianistes danser sur les touches ?

« Hum. La première fois que j'ai mit les pieds ici, il y a quelques mois, j'ai vraiment été subjugué par votre musique. C'est en vous écoutant jouer, vous et d'autres artistes, que j'ai eu l'envie de venir travailler ici, mais... Je n'avais pas réalisé que vous étiez un homme, pour être honnête. » Il passa une main maladroitement dans ses cheveux, bloquant sur un petit nœud qu'il fini par retirer, jetant un regard à celui-ci avant de le glisser dans une de ses poches, il ajouta ;; « Ca m'est arrivé souvent, dans mon pays, de me faire avoir par un trap, mais je pensais pas que je prendrai un occidental pour une occidentale... »  

Autant lui dire clairement qu'il ressemblait à une femme, parce que c'est effectivement ce qui sous-entendait ici. Et pour Han', ça semblait assez cohérent. Le pianiste était plutôt petit, avait les cheveux teints et de longs doigts fins... Alors de loin. De loin, on pouvait le prendre pour une demoiselle. C'était la seule explication logique à l'erreur qu'il avait commise à ses yeux.

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Dernière édition par Kao le Lun 26 Avr - 21:16, édité 9 fois
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Kao

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Date d'inscription : 14/03/2021

Hantarō Ueekata ♣  Empty
MessageSujet: Re: Hantarō Ueekata ♣    Hantarō Ueekata ♣  Icon_minitimeDim 11 Avr - 18:19


Touche à mon c**,

t'auras des verrues !
feat Fleur S. Carmin

« Salut David, tu me mets un Mokcktail ? »
« Salut Han'. Lequel ? »
« J'm'en fou, du moment qu'il y a une ombrelle en papier. »

Le barman jaugea un instant le drôle de personnage qui lui demandait de choisir sa boisson, se fichant totalement de ce qu'elle pouvait être, du moment qu'il lui mettait un petit parapluie coloré avec. Comme ci c'était important, un parapluie en papier... Mais pour l'asiatique, la réponse était de toute évidence oui. Car il eu beau lui proposer quatre/cinq cocktail sans alcool, Han' ne se sentit juste de préciser qu'il avait une préférence pour la rouge. L'ombrelle rouge, pas le cocktail, ô grand dam de David qui soupira avant de se mettre à l'œuvre pour lui préparer sa boisson. Qu'il pouvait être bizarre, ce mec.

Le drôle de bonhomme s'installa d'ailleurs tranquillement dans un coin du bar, un peu à l'écart, afin d'observer tranquillement les différents numéros qui défilaient sur scène. Il ne prendrait son service que bien plus tard, dans la soirée, ou plutôt en pleine nuit, quand tous les clients auront quitté les lieux. De fait, il avait largement le temps de profiter du spectacle en buvant un petit verre, sans alcool, évidemment, avant que ne vienne le temps pour lui de se mettre à l'œuvre. Mais contrairement à lui, nombre de ses collègues étaient déjà en pleines actions. Les artistes, pour le plaisir des yeux et des oreilles des spectateurs, et les petites mains, toutes ces petites mains qui courraient dans tous les sens afin de satisfaire de moindres désirs des clients. Une vraie fourmilière. Hantarô attrapa du bout des doigts le verre que venait de lui poser David, après avoir donné un billet à celui-ci pour payer son breuvage, et le porta à ses lèvres. Une gorgée et il reposa le Mokcktail. C'était dégueulasse, c'était à l'ananas. Face à sa grimace, le barman le dévisagea, le défiant d'un regard noir de se plaindre de la boisson qu'il avait refusé de choisir.

« Elle est très jolie l'ombrelle. »
« Mouai. »

Bonne réponse. David ne s'attarda pas et fila continuer son travail, les commandes ne cessant d'arriver. Les serveuses allant et venant jusqu'au bar, passant les commandes aux différents spécialistes présents derrière le comptoir, repartant avec de lourds plateaux colorés. Quel boulot. Le japonais posa son coude sur le bar, enfonçant lourdement son menton dans le creux de sa paume, contemplant ce petit monde courir dans tous les sens. Comment est-ce qu'ils arrivaient à... sourire tout le temps comme ça ? Être avenant, à l'écoute, mémoriser les commandes, les tables, les clients, savoir qui est entré, qui est sorti. L'asiatique était fatigué rien que de les regarder faire.

Hm. Soudainement, son regard s'arrêta sur une demoiselle un peu plus loin qui sembla effectuer une danse quelque peu désordonnée. Comme ci elle venait d'être stoppée net dans son élan, obligée de revenir vers le client qu'elle venait de servir. Il avait sûrement quelque chose à ajouter, mais ce qui intrigua le plus Hantarô était le comportement de la jeune femme. Un instant, un très bref instant, il eu comme le sentiment qu'une expression d'inconfort se dessina sur son visage. Très rapidement, celle-ci laissa place à l'un de ces habituels sourires prévenants dont les serveuses ont le secret. Mais quelque chose n'allait pas avec ce client, même le japonais, à cette distance, remarquait les regards insistants du bonhomme. Un type qui, sans gênes, dévorait la jeune femme des yeux. Et il ne se passa pas une seconde avant qu'une main vicieuse commit l'inconcevable. Chié, l'enfoiré !

Ni une, ni deux, Han' enfourna son ombrelle dans sa poche, attrapa son verre et s'approcha d'un pas rapide de la table du malotru. La jeune femme s'éloignait à peine du lieu du crime, que l'asiatique arrivait à hauteur du bonhomme qui affichait un sourire graveleux. Une expression qu'il ne garda pas bien longtemps, car une vague de jus à l'ananas le frappa de plein fouet, le laissant pantois. Une seconde, deux secondes, où il fixa le brun qui venait de lui jeter son verre au visage, avant de se lever en hurlant.

« C'est dégueulasse, hein ? Autant que ce que vous venez de faire à cette jeune fille ! »
« ESPECE DE SALOPARD [...] » Il l'empoigna au col, avant de lui lancer son poing au visage. Sous le coup, Han' tomba à la renverse, s'écrasant lourdement sur le sol. Le verre qu'il tenait à la main explosa. « Ca t'apprendra à t'occuper de ton cul, putain de bridé ! »

Il eu le temps de jeter un coup, deux coups de pieds dans l'estomac de l'asiatique avant que plusieurs personnes ne se jettent sur le quinquagénaire pour le maîtriser. Sans suivi un brouha sans nom où les employés du Cabaret assenèrent au client de se calmer, le retenant fermement, jusqu'à l'arrivé de la sécurité qui s'empressa de prendre les choses en mains, éloignant le gusse. David, qui avait rejoint l'attroupement, jeta un coup d'œil à l'asiatique qui s'était assit, non sans difficulté, sur le sol. En tailleur, le dos rond, une main posée bêtement sur son estomac, son nez et sa lèvre crachaient du sang.

« Bordel, il s'est passé quoi ?! »  
« Ton cocktail était vraiment dégueulasse. »  
« Putain, Han' ! » David tourna la tête, semblant chercher quelqu'un, avant de poser les yeux sur la serveuse. « Fleur, tu peux l'aider à rejoindre les coulisses et t'occuper de lui ? » 

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